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Ayant déjà incarné une Traviata remarquée avec l’Académie de l’Opéra National de BordeauxDeborah Salazar est une Clothilde dont la brièveté des interventions n’éclipse pas la qualité vocale. Le timbre soyeux de la soprano franco-mexicaine, tout en nuances et en souplesse en fait un personnage dont les rares apparitions ne passent pas inaperçues. Olyrix – Olivier Delaunay

 

 

Premier prix du concours Bellini 2019 – ce qui est un gage de maîtrise belcantiste –, Déborah Salazar offre à Clotilde une vivacité qui sied à un rôle devenu l’objet d’une attention accrue depuis que la jeune Joan Sutherland le chanta en 1952 aux côtés de Maria Callas. Forum Opera, Christophe Rizoud

 

 

Le rôle-titre de Violetta est interprété par la soprano Déborah Salazar. Elle présente une voix expressive dans cette partie vocale ardue, avec une amplitude de tessiture très appréciable. Son timbre chaleureux et clair est joliment vibré par instants et elle tient la pièce grâce à une interprétation scénique émouvante, dessinant une Violetta pétillante mais affirmée. Olyrix

 

 

Les interprètes sont à la hauteur de l’enjeu. Déborah Salazar est une Violetta Valéry jeune et volontaire aussi à l’aise dans la légèreté que dans le drame. Première Loge

 

 

Déborah Salazar met ainsi davantage en avant une certaine désinvolture derrière laquelle se cache une fragilité pas toujours exempte de stéréotypes, compensés par la rondeur et la chaleur de son soprano qui portent la sincérité des sentiments, jusque dans l’évanescence du chant dans le parlé. Classicagenda

 

 

Sa sœur, Clarice, est confiée à Déborah Salazar-Sanfeld. Son « Son fanciulla da marito » était prometteur. L’aria suivant « Quanta gente che sospira », mais surtout son ultime duo avec Ecclitico nous ravissent. Forum opéra – Yvan Beuvard

 

 

Déborah Salazar, une soprano qui est encore à l’orée de sa carrière mais qui fait déjà entendre une voix bien posée, aux couleurs agréables, à la ligne de chant soignée (très beau « Quanta gente che sospira » au deuxième acte !). Première loge – Stéphane Lelièvre

 

 

Clarice peu éprouvée par Haydn, convient très bien à la voix joliment conduite de Déborah Salazar. Diapason – Didier Van Moere

 

 

Déborah Salazar (Clarice) fait valoir une voix bien corsée qui rivalise de souplesse et de facilité. Contertonet – Emmanuel Andrieu

 

 

Déborah Salazar est de son côté une Gretel seyante en petite sœur tourmentée par son frangin, mais à la candeur pétillante. Sa voix de soprano est lustrée par un timbre clair et vibré, portée par une projection aisée et qui s’épanouit avec rondeur dans le registre le plus aigu. Pierre Géraudie – Olyrix

 

 

Chez les rôles secondaires féminins, la soprano Déborah Salazar est une Comtesse Ceprano aux aigus soyeux. Olyrix

 

 

La jeune cantatrice fait déjà preuve d’un bel art des sons filés et de celui des diminuendi, avec une voix souple et un timbre agréable. L’excellence de la diction, dans le deuxième air, et surtout des vocalises aussi vivantes que brillantes, lui valent des applaudissements nourris de la part du public. Emmanuel Andrieu OperaOnline

 

 

Avec son premier morceau “Vaga Luna” de Bellini, une plaisante voix homogène au timbre généreux prend progressivement sa place au sein de l’auditorium. Dotées de médiums chaleureux et riches en harmonies, les lignes semblent faciles et ne dégagent aucune difficulté apparente. Elle poursuit sur les grands airs lyriques dramatiques. Sortant de sa zone de confort, elle applique une grande rigueur vocale sur l’ensemble du concert et démontre un bon potentiel. S’imprégnant de la musique, les nuances vocales semblent être son atout premier et lui permettent de valoriser les longues phrases ainsi que les tenues. Le legato est fort bien exécuté et soutenu.
Les aigus en “staccato” (piqués) lors de la scène de la folie de Lucia di Lammermoor (Donizetti) ont l’efficacité d’un son concentré, court et timbré. Quant aux graves, ceux-ci sont résonnants et vibrants. En guise de bis, elle revient sur le répertoire classique avec le tendre air de Susanna (“Deh vieni non tardar”) dans Les Noces de Figaro (Mozart) où son interprétation simple et sans artifices, s’appuie sur des pianissimi raffinés et charmants. Olyrix

 

 

Déborah Salazar est une Kate d’une formidable classe qui, par sa seule présence, exacerbe la souffrance de Cio Cio San. Philippe Manoli – Concertonet

 

 

La séance de l’après-midi permit de découvrir Deborah Salazar, aussi ravissante que jeune, qui ouvrit audacieusement sa prestation avec « A Cupidon » de Milhaud – une mélodie aux limites de l’atonalité, suspendue dans l’aigu faisant découvrir au passage un suraigu quasi surnaturel… L’air de Linda de Chamonix (Donizetti) en apparut presque plus « facile », l’ensemble attestant de ses dons (voix, personnalité, musicalité). Martine D. Mergeay – La Libre (Belgique)

 

 

Il fallait se mesurer au mordant de la soprano française Deborah Salazar, au registre d’une étourdissante séduction qui illumine littéralement son personnage du haut de ses vingt-deux printemps. Roland Duclos – Forum Opera